La canicule étouffe le village de Barru, dans le Poitou, entre la Creuse à sec et la Vienne grise. Des fermes s’embrasent. La chaleur énerve les sens.
Tous cherchent un coin d’ombre, certains jusque sous terre.
Car la mort, en cet été, a pris l’aspect d’un tireur qui dirige sa symphonie meurtrière du bout de sa lunette. Il est partout, il voit tout. Il n’a pas qu’une corde à son instrument, il joue des allumettes aussi ou du tracteur.
Dans le bourg, certains parlent du diable qui cloue les chats aux portes.
Ils manifestent. Les gendarmes transpirent. Que veut le tireur ?
Daisy a peur. Daisy, avec ses bottines rouges et sa caravane au lit pas cher, qui travaille de nuit, à l’heure des moissons. A qui Louis fait sa
cour. Malgré Camel, son ex. Camel a des amis, le genre à débarquer avec armes et bagages, comme les vikings. Camel a tenté de tirer son épingle du
jeu social et il s’est fait piquer. Maintenant, ses amis le cherchent et plus personne ne maîtrise rien !
Qui s’en prend à qui ? Qui fait quoi avec qui ?
Camel vient d’un monde où on manque de patience. On veut tout, tout de suite, sinon c’est l’énervement. Malgré la température qui grimpe.
Et Lambert aussi s’énerve, lui qui s’empiffre de terre comme d¹autres de pâtisseries, qui voit loin et grand, qui croit aux organismes modifiés.
Tout le monde perd beaucoup de sueur dans l’affaire. Surtout Tom, le neveu de Louis. Il est pompier. Il s’occupe de sa mère. Elle ne le lâche plus.
Même Vivonne ne l’aide pas, elle qui a épousé le ferrailleur, son ennemi intime.
Qui pourra encore l’aider, lui qui a une idée sur l’identité du tireur ? Et qui se tait.
ISBN 2-915438-
Prix : 12,00 €